jeudi 22 mars 2018

Stratégie & opératique navale au XXIème siècle : un essai schéma de synthèse


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Ce travail correspond à une tentative de synthèse graphique sur le thème de la guerre navale d'aujourd'hui. Vous verrez que j'ai utilisé les termes de "stratégie" et d' "opératique" de manière à être précis et prudent. En effet, je décris plus la manière de l'emporter sur un théâtre d'opération maritime bien délimité, en combinant des actions tactiques, ce qui peut se rattacher de l'art opérationnel.
    J'aurais pu aller plus loin dans les principes généraux comme en rajoutant un cadre intitulé « Quelle place pour la bataille décisive de Mahan ? Néanmoins, une carte mentale n'est pas faite pour être aussi dense et exhaustive qu'un paragraphe rédigé. Je me suis donc contenté de ce qui me semblait être essentiel (d'où d'ailleurs deux cartes mentales au lieu d'une seule).
   Vous vous étonnerez peut-être de voir apparaître un « modèle soviétique ». Le terme de "modèle" n'est d'ailleurs peut-être pas très approprié. Cependant, la marine communiste est en effet partie d'un niveau très bas pour devenir dangereuse dans les années 1980 et elle a finalement réussi à se doter de porte-avions, de sous-marins et de croiseurs lance-missiles redoutables. Sachant que l'Inde et la Chine s'équipent en matériel russe (exemple : le missile indien Brahmos inspiré d'une arme russe), il m'a paru nécessaire de s'attarder sur les efforts réalisés dans le passé par les soviétiques.
   Pour ce qui concerne la guerre navale irrégulière, nous en avons déjà eu un aperçu avec les Tigres Tamouls au Sri Lanka. Cependant, la créativité et l'imagination humaine étant sans limites, nous pourrions bien avoir à l'avenir quelques surprises supplémentaires. Vous trouverez logiquement une référence à la stratégie du Denis d'Accès (bulle A2-AD : anti-access / area denial). A ce sujet, bien que cette approche puisse être redoutable, il y a plusieurs précisions à apporter. Premièrement, celle-ci n'est pas très bien codifiée, elle manque de précision. Deuxièmement, il n'est pas nouveau d'interdire l'usage de routes et  d'espaces maritimes à une nation (exemple : le IIIème Reich et la bataille de l'Atlantique durant la Seconde Guerre mondiale). Troisièmement, c'est un peu excessif de parler de stratégie pour une approche qui se focalise surtout sur l'utilisation de batteries de missiles côtières (missiles balistiques antinavire ou antiaérien type S-400). 
Par contre, il semble évident que progressivement, on voit apparaître les contours d'une guerre navale littorale qui pourrait s'avérer très meurtrière. D'ailleurs, les dégâts subis le destroyer américain Samuel Roberts en 1988 dans le Golfe (à cause d'une mine) et par la corvette israélienne Hanit au Liban en 2006 (à cause d'un missile antinavire) sont là pour le prouver.

SOURCES :

Revue DSI HS n°50 (direct : Joseph HENROTIN) : L'Avenir de la guerre en mer. Les nouveaux défis navals, octobre-novembre 2016.
Revue Marines & Forces Navales n°148 de décembre 2013-janvier 2014, article : Lutter contre les menaces asymétriques d'Olivier MERLIN.
Revue Marines & Forces Navales n°146 d'août-septembre 2013, article : Air-Sea Battle . Les USA face à la Chine, d'Alexandre SHELDON DUPLAIX
Revue Marines & Forces Navales n°134 d'août-septembre 2011, article :La Défense au large de la Chine, d'Alexandre SHELDON DUPLAIX


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