La Lutte Sous-Marine (LSM) : les tactiques de dissimulations (1)

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La guerre sous-marine et notamment les dofights entre submersibles m'ont toujours fasciné, notamment depuis que j'ai été en âge de voir le célèbre film A la poursuite de l'Octobre Rouge. Depuis, j'ai essayé de recueillir des informations sur ce thème, mais c'est dur d'avoir des détails précis sur cet univers mystérieux. En effet, les sources sont limitées, très vite en anglais et elles nécessitent d'avoir de bonnes bases scientifiques. A près avoir étudié les revues militaires et navales, j'ai exploré une source plutôt réaliste, mais qui est, je le reconnais, pas très scientifique : les manuels et les forums de jeux vidéos de simulation sous-marine. Voici une partie de ce que j'ai trouvé.

    Pour résumer, le plus grand atout d'un sous-marin, c'est de pouvoir se cacher facilement, d'avoir la possibilité de "voir sans être vu". Or, la guerre navale du XXIème siècle consiste essentiellement à appliquer la maxime suivante : "The first to detect, the first to attack, the first to win". C'est pourquoi, vous avez ici la première partie d'une série de tactiques de dissimulation, qui permettent d'échapper aux scanners de l'adversaire et donc d'éviter les tirs de torpilles ou de missiles ASM. Si vous ne le savez pas déjà, la lutte sous-marine est un jeu de cache-cache, une affaire de patience, de rigueur, de précision, et d'anticipation. A suivre.

Définitions :

Thermocline : c'est une couche d'eau de transition entre les eaux chaudes de la surface et les eaux froides des profondeurs. Elle est plus "visible" l'été que l'hiver et elle modifie considérablement les caractéristiques de propagation des ondes sonores (sonars).

Zone d'ombre : c'est une couche ou une surface où les ondes sonores se propagent très mal, donc le risque de détection pour le sous-marin est bien moindre.