dimanche 12 janvier 2014

Le parcours d'un intermédiaire, d'un "facilitateur" : Alexandre Djouhri



Alexandre (Ahmed) DJOUHRI (1959- )


>> 1981 : on le décrit comme un braqueur, un caïd du  "93".
>> Début des années 1980 : c’est le conseiller technique d’Anthony Delon, pour son entreprise de lingerie. Il est mêlé à des règlements de comptes à l’arme à feu.
>> Entre 1985 et 1990 : Alexandre fréquente le cercle « arabo-africain », grâce à Fara M’Bow, fils du directeur de l’UNESCO. Il rencontre aussi Souha Arafat (pas encore mariée avec le leader de l'OLP)
>> Durant cette période, il fonde l’agence de presse euro-arabe et euro-africaine.
>> En 1987, il fonde l’entreprise DIM (Direct Investment Management), une société de conseil, de courtage, qui réalise des études de marché. L’entreprise disparait en 2005.
>> Durant les années 1990, il devient une sorte de conseiller stratégique chez EDF.
>> Durant ce temps, il se lie avec André Tarallo, le « Monsieur Afrique », impliqué dans l’affaire Elf, avec le général Algérien Larbi Bekheir et avec Bouteflika, avec des policiers et des spécialistes du renseignement, de la lutte antiterroriste (François Casanova, Bernard Squarcini, François Antona, ce dernier étant au cabinet de Charles Pasqua), avec les fils de Kadhafi,  avec le chiraquien Maurice Gourdault-Montagne, …
>> Au début des années 2000, Alexandre devient conseiller chez Vivendi Environnement (alias Veolia) et il devient proche d’Henri Proglio. Djouhri détiendrait 8% de Veolia.
>> Durant cette période, notre homme est l’ami d’Arnaud Lagardère (EADS), de Noël Forgeard (Airbus) et il rend des services à Serge Dassault dans sa circonscription…
>> En 2004, à l’hôtel Georges V, Alexandre se bagarre avec Mohamed Ajroudi, au sujet de la filiale Vivendi Middle East.
>> En 2005-2006, Chirac fait appel à Djouhri pour tenter de vendre des armes en Arabie Saoudite. Echec.
>> Durant cette période, notre homme aide Thalès et Alstom à obtenir des contrats dans la péninsule arabique, grâce à ses liens avec Khaled Bugshan, un chef de famille.
>> En 2006, Djouhri se réconcilie avec Nicolas Sarkozy, grâce à ses relations.
>> En 2007, en tant que proche de Claude Guéant, Djouhri serait impliqué dans l’affaire de la libération des infirmières bulgares. Il aurait aussi participé à la mise en place du financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par le président libyen Kadhafi.
>> Entre 2009 et 2011, notre homme intervient pour aider Pierre Falcone, dans le cadre du scandale de l’Angolagate.
>> En 2010, Alexandre Djouhri aurait aidé Nicolas Sarkozy à vendre 4 BPC (des navires militaires importants) à Medvedev, le chef de la Russie. En effet, Germain Djouhri, le fils d’Alexandre a épousé, peu avant, la fille de l’oligarque Sergueï Chemezov.

A ce jour le casier judiciaire d’Alexandre Djouhri est totalement vierge et sa fortune est estimée à au moins 100 millions d’euros. Il est réputé pour être un séducteur, s’efforçant de s’immiscer dans la vie intime de ses cibles, offrant facilement des bouteilles de vin à plus  de 1000 €. Mais il n’aurait pas perdu ses habitudes de « mafieux ». Il serait mêlé, comme intermédiaire, à chaque contrat concernant l'Afrique ou dans le monde arabe, impliquant des commissions et des rétrocommissions.

Cependant, M Alexandre Djouhri nie une bonne partie de ces informations, notamment sur son site : alexandre-djouhri.net (voir dans les sources ci-dessous).

Sources :

 

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