mardi 31 octobre 2017

La guerre de l'information et la cyberpropagande : un essai de synthèse [Schémas]




 SCHÉMA GÉNÉRAL SUR LA GUERRE DE L'INFORMATION :

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SCHÉMAS SECONDAIRES & INTERMÉDIAIRES

Les différents modes de diffusion de la propagande sur le web :




L'Infoguerre selon C. Casalegno :


 L'actualité a largement souligné l'importance des opérations d'influence ou de désinformation sur le web : les ingérences russes dans les élections américaines et françaises (Sputnik et la mystérieuse "usine à trolls" de Saint-Pétersbourg), la radicalisation permise par divers forums djihadistes, l'activité de la fachosphère française,  .... Tout ceci m'a incité à me pencher sur la question.
   Comme pour beaucoup de phénomènes, celui-ci n'est pas nouveau : il est juste plus facile, plus rapide et d'une plus grande ampleur. En effet, la propagande n'est pas née d'aujourd'hui : Radio Londres s'est largement faite connaître durant la Seconde Guerre mondiale et les PSYOPS américaines étaient déjà actives durant la Guerre du Vietnam. La distinction entre les propagandes blanche, grise et noire est également très vieille (guerres mondiales ?). Par contre, aujourd'hui, les réseaux sociaux permettent de toucher en quelques dizaines de secondes des centaines, voire des milliers de personnes. Pas besoin de s'embêter à imprimer des tracts ou à bricoler un poste radio...
   Il y a cependant des points communs entre ces différentes pratiques. Déjà, la distinction de "couleur" évoquée plus haut : être identifiable ou non, se faire passer pour ce qu'on est pas, se revendiquer comme étant une source sérieuse, alternative ou militante, ... Ensuite, dans les contenus : mentir ou déformer les faits, sortir un élément de son contexte, jouer avec des photos ou des vidéos ultra-émotionnelles, ... Dans mon schéma, j'aurais pu en rajouter d'autres : propos complotistes, messages de terreur à la Daesh, ... Enfin, il me semble important de distinguer la guerre de l'information directement liée à la guerre économique entre les entreprises, de celle concernant la géopolitique et les puissances. Il peut y avoir des similitudes, notamment dans les moyens, mais les objectifs diffèrent souvent. J'insiste également sur le fait qu'il faut différencier l' "influence-soft power", de l' "influence-propagande". En effet, dans le premier cas, il s'agit de séduction ou de persuasion, dans le second, c'est en fait de la pure manipulation.
   Voilà, j'ai indiqué l'essentiel. Pour plus de détails, je vous conseille de regarder mes schémas. En guise de conclusion, je dirais qu'il nous faut scruter de près les manœuvres informationnelles d'états comme la Russie (affaire ukrainienne, influence sur les élections occidentales, ...) ou d'organisations terroristes comme Daesh. Beaucoup d'opérations ou d'innovations risquent de venir de ces directions-là...

SOURCES :

https://www.diploweb.com/Sputnik-un-instrument-d-influence.html
https://www.diploweb.com/6-La-guerre-de-l-information-a-la.html
Revue DSI (Défense et Sécurité Internationale), Pénétrer le cerveau adverse. Influence, PSYOPS et propagande, HS n°41, avril-mai 2015.
Revue DIPLOMATIE, Médias. Entre puissance et influence, les Grands Dossiers n°41, octobre-novembre 2017.
https://fr.slideshare.net/ChristopheCasalegno/la-guerre-information

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