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Ce tableau est en fait un "ensemble de frises du temps". Je l'ai fait pour qu'on ait en tête toutes ces dates difficiles à retenir, pour pouvoir faire des comparaisons entre le présent et le passé, mais surtout pour établir des liens de "causes à effets" entre les différents événements.
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Ce tableau est en fait un "ensemble de frises du temps". Je l'ai fait pour qu'on ait en tête toutes ces dates difficiles à retenir, pour pouvoir faire des comparaisons entre le présent et le passé, mais surtout pour établir des liens de "causes à effets" entre les différents événements.
Par exemple, on peut relier le traité de Nassau, qui rapproche les USA et Londres, avec le veto du général de Gaulle contre l'entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE. A l'inverse, l'acceptation du Royaume-Uni dans l'Europe et la création du Serpent monétaire, puis du SME, sont à mettre en relations avec la fin de Bretton Woods et avec le choc pétrolier de 1973. Le fameux traité de Maastricht n'est aussi pas sans liens avec la fin de l'URSS en 1991 et la Guerre de Bosnie-Herzégovine (1992-1995).
De plus, j'ai rajouté une ligne pour les pouvoirs du parlement européen, car je pense que c'est un bon indicateur de la démocratisation des institutions de l'UE. La ligne correspondant à l' "élargissement" apporte quant à elle une indication sur l'étendue spatiale du marché commun. Je pourrais aussi rajouter une ligne pour les "Pères de l'Europe", mais mon tableau est déjà suffisament complexe.
Il faut reconnaître que la ligne "modèles" est sans doute discutable et pour celle-ci, j'ai dû parfois faire des simplifications que nécessitent une production graphique. Cependant, voici quelques arguments pour justifier mes choix. Au début de la construction européenne, dans les années 1940-1950, la ligne directrice est assez claire, car le souvenir de la Seconde Guerre mondiale est encore douloureux. Le Congrès de la Haye est hautement politique, la CED est accompagnée d'une CPE (communauté politique européenne), ... Même pour la CECA, l'objectif final est politique, Robert Schuman déclare d'ailleurs : "Par la mise en commun de productions de base et l'institution d'une Haute Autorité nouvelle, dont les décisions lieront la France, l'Allemagne et les pays qui y adhéreront, cette proposition réalisera les premières assises concrètes d'une Fédération européenne indispensable à la préservation de la paix" (Robert Schuman, Déclaration faite à Paris le 9 mai 1950). Le traité de Rome met en place des structures politiques et quelques éléments fédéralistes, dont la PAC. Cependant, ces mesures ne sont pas à surestimer, le parlement européen a peu de pouvoirs en 1957 et le cœur du traité est la création d'un marché commun (d'ailleurs CEE signifie "communauté économique européenne").
Globalement, on pourrait aussi dire qu'il y a finalement qu'une seule vraie méthode, celle qui repose sur du fonctionnalisme, du pragmatisme, des avancées modestes, mais concrètes et un mélange du "politique" et de l'"économique". Cependant, cette avancée de "tortue" est remise en cause par les multiples enjeux qui frappent l'UE depuis 2014 : le terrorisme, le problème des réfugiés syriens, le Brexit, le conflit dans l'Est de l'Ukraine, les conséquences de la crise grecque, ... Les dirigeants européens se doivent de faire des réformes sérieuses pour avancer, sous peine de voir l'Europe se désagréger.
Il faut reconnaître que la ligne "modèles" est sans doute discutable et pour celle-ci, j'ai dû parfois faire des simplifications que nécessitent une production graphique. Cependant, voici quelques arguments pour justifier mes choix. Au début de la construction européenne, dans les années 1940-1950, la ligne directrice est assez claire, car le souvenir de la Seconde Guerre mondiale est encore douloureux. Le Congrès de la Haye est hautement politique, la CED est accompagnée d'une CPE (communauté politique européenne), ... Même pour la CECA, l'objectif final est politique, Robert Schuman déclare d'ailleurs : "Par la mise en commun de productions de base et l'institution d'une Haute Autorité nouvelle, dont les décisions lieront la France, l'Allemagne et les pays qui y adhéreront, cette proposition réalisera les premières assises concrètes d'une Fédération européenne indispensable à la préservation de la paix" (Robert Schuman, Déclaration faite à Paris le 9 mai 1950). Le traité de Rome met en place des structures politiques et quelques éléments fédéralistes, dont la PAC. Cependant, ces mesures ne sont pas à surestimer, le parlement européen a peu de pouvoirs en 1957 et le cœur du traité est la création d'un marché commun (d'ailleurs CEE signifie "communauté économique européenne").
Globalement, on pourrait aussi dire qu'il y a finalement qu'une seule vraie méthode, celle qui repose sur du fonctionnalisme, du pragmatisme, des avancées modestes, mais concrètes et un mélange du "politique" et de l'"économique". Cependant, cette avancée de "tortue" est remise en cause par les multiples enjeux qui frappent l'UE depuis 2014 : le terrorisme, le problème des réfugiés syriens, le Brexit, le conflit dans l'Est de l'Ukraine, les conséquences de la crise grecque, ... Les dirigeants européens se doivent de faire des réformes sérieuses pour avancer, sous peine de voir l'Europe se désagréger.
SOURCES :
http://europa.eu/index_fr.htm
Divers cours universitaires
http://www.robert-schuman.eu/fr/comprendre-le-traite-de-lisbonne
BARJOT Dominique (directeur), Penser et construire l'Europe (1919-1992), SEDES-CNED, Paris, 2008.
BARJOT Dominique (directeur), Penser et construire l'Europe (1919-1992), SEDES-CNED, Paris, 2008.
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