Les Guerres de Religion française sont intéressantes à
étudier, car on peut en partie les comparer à des conflits actuels (même si peu
d'états sont aujourd'hui des monarchies de droit divin !).
En tous cas, elles confirment, après l'épreuve de la guerre
de Cent-Ans, le rôle primordial de l'Etat (et donc du roi), comme arbitre entre
les partis. Ces tensions graves ont favorisé l'essor de l'Absolutisme.
Autres éléments à noter :
Le traité de Nantes (1598) n'est pas vraiment un accord de
tolérance, mais une "acceptation (forcée) de la solution la moins pire". Il établit dans le Droit, la possibilité de pratiquer
librement son culte, mais dans la tête des catholiques, les protestants ne
devraient pas être acceptés; le combat se poursuit donc sous d'autres
formes (c'est la fameuse Contre-Réforme).
De plus, le traité donnent des "places de sûreté"
aux protestants. Or, elles ne constituent guère un danger pour le roi, car la
solde de leur garnison est payée par le souverain... Seule la Rochelle posera
des soucis à Richelieu dans les années 1620.
FIGEAC Michel (dir), Les Paix de religions en Europe. Début du XVIe au milieu du
XVIIe s, SEDES, CNED, Paris, 2008.
BENOIST Pierre, Les Affrontements religieux en Europe. XVIe-XVIIe s, Atlande, Paris, 2009
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