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Plusieurs articles récents vont dans le même sens : la posture de Taïwan est de plus en plus difficile. L'écart technologique et qualitatif entre les deux armées se réduit, le soutien militaire américain n'est plus au maximum, certains états d’Amérique latine ferment leurs ambassades à Taïwan pour favoriser leur commerce avec Pékin, ... Il n'empêche que l'île rebelle n'a pas dit son dernier mot et que son antagonisme avec la Chine donne lieu à une réflexion stratégique pertinente.
Mon schéma permet de repérer les actions militaires et non-militaires mis en œuvres par les deux puissances. Encore une fois, la stratégie ne se résume pas l'intervention armée. Pékin déploie ainsi des moyens diplomatiques, psychologiques et économiques pour affaiblir son adversaire, pour l'"étouffer", pour limiter sa marge de manœuvre. Mon travail a aussi pour autre intérêt de souligner les cycles d’adaptations et de contre-adaptations entre les forces chinoises et taïwanaises. Chacun essaie de conserver ses atouts, d'atténuer ses faiblesses, de trouver des parades aux points forts adverses.
Taïwan suivra-t-elle l'exemple de Hong-Kong et finira-t-elle absorbée ? En tous cas, les récentes émeutes antigouvernementales dans l'ancienne colonie britannique devrait faire réfléchir les taïwanais, même si on assiste à un changement de génération parmi ces-derniers.
SOURCES :
Revue DSI (Défense et Sécurité internationale), L'avenir de la Guerre sur mer, HS numéro 50, oct-nov 2016.
Revue Marine et Forces Navales, Taïwan, l'île assiégée, numéro 148, déc 2013- janv 2014.
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